poèmes
    

Théodore de Banville
sa vie, son oeuvre

Un poème au hasard


 
Nous n'irons plus au bois
   Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
   Les Amours des bassins, les Naïades en groupe
   Voient reluire au soleil en cristaux découpés
   Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe.
   Les lauriers sont coupés, et le cerf aux abois
   Tressaille au son du cor ; nous n'irons plus au bois,
   Où des enfants joueurs riait la folle troupe
   Parmi les lys d'argent aux pleurs du ciel trempés ;
   Voici l'herbe qu'on fauche et les lauriers qu'on coupe.
   Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés. 
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