poèmes
    

Joachim du Bellay
sa vie, son oeuvre

Un poème au hasard


 
XXXI
De ce qu'on ne void plus qu'une vague campagne
Où tout l'orgueil du monde on a veu quelquefois,
Tu n'en n'es pas coupable, ô quiconques tu sois
Que le Tygre, et le Nil, Gange, et Euphrate baigne:

Coupables n'en sont pas l'Afrique ny l'Espaigne,
Ny ce peuple qui tient les rivages Anglois,
Ny ce brave soldat qui boit le Rhin Gaulois,
Ny cet autre guerrier, nourrisson d'Alemaigne.

Tu en es seule cause, ô civile fureur,
Qui semant par les champs l'Emathienne horreur,
Armas le propre gendre encontre son beaupere:

Afin qu'estant venue à son degré plus hault,
La Romaine grandeur trop longuement prospere,
Se vist ruer à bas d'un plus horrible sault.

Les Antiquités de Rome

envoyez vos commentaires pas encore de commentaire
version à imprimer dans une nouvelle fenêtre





   ·   contact   ·  livre d'or · les arbres · European trees · voyages  · 1500chansons · Fables de Jean de La Fontaine · Les passions (récits)
Cette page a mis 0.01 s. à s'exécuter - Conception© 2006 - www.lespassions.fr