poèmes
    

Pablo Neruda
sa vie, son oeuvre

Un poème au hasard


 
Poème d’amour - XII
À mon coeur suffit ta poitrine,
mes ailes pour ta liberté.
De ma bouche atteindra au ciel
tout ce qui dormait sur ton âme.

En toi l'illusion quotidienne.
Tu viens, rosée sur les corolles.
Absente et creusant l'horizon
Tu t'enfuis, éternelle vague.

je l'ai dit : tu chantais au vent
comme les pins et les mâts des navires.
Tu es haute comme eux et comme eux taciturne.
Tu t'attristes soudain, comme fait un voyage.

Accueillante, pareille à un ancien chemin.
Des échos et des voix nostalgiques te peuplent.
À mon réveil parfois émigrent et s'en vont
des oiseaux qui s'étaient endormis dans ton âme.

envoyez vos commentaires pas encore de commentaire
version à imprimer dans une nouvelle fenêtre





   ·   contact   ·  livre d'or · les arbres · European trees · voyages  · 1500chansons · Fables de Jean de La Fontaine · Les passions (récits)
Cette page a mis 0.01 s. à s'exécuter - Conception© 2006 - www.lespassions.fr