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À une damoiselle
Si je me sentais tant valoir, Que de moi il vous plut chaloir, Je permettrais à mon désir, De se faire tant de plaisir Que témoigner en quelque sorte L’affection que je vous porte. Mais je connais tant vous et moi, Et sais si bien ce que je dois, Que j’enclos ma flamme en silence, Malgré elle et sa violence ; Pour au moins en tirer ce bien, Que par là vous sachiez combien À vous serait obéissant, Qui sur soi-même est si puissant.
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