poèmes
    

Philippe Desportes
sa vie, son oeuvre

Un poème au hasard


 
Ô mon cœur plein d'ennuis, que trop pront j'arraché,

Ô mon coeur plein d'ennuis, que trop prompt j'arraché
Pour immoler à une, hélas ! qui n'en fait conté !
Ô mes vers douloureux, les courriers de ma honte,
Dont le cruel Amour ne fut jamais touché !

Ô mon teint palissant, devant l'âge seiché
Par la froide rigueur de celle qui me donte !
Ô desirs trop ardans d'une jeunesse pronte !
Ô mes yeux dont sans cesse un fleuve est espanché !

Ô pensers trop pensez, qui rebellez mon ame !
Ô debile raison ! ô laqs ! ô traits ! ô flame
Qu'Amour tient en ses yeux trop beaux pour mon malheur !

Ô douteux esperer ! ô douleur trop certaine !
Ô soupirs embrasez, tesmoins de ma chaleur !
Viendra jamais le jour qui doit finir ma peine ?

envoyez vos commentaires pas encore de commentaire
version à imprimer dans une nouvelle fenêtre





   ·   contact   ·  livre d'or · les arbres · European trees · voyages  · 1500chansons · Fables de Jean de La Fontaine · Les passions (récits)
Cette page a mis 0.03 s. à s'exécuter - Conception© 2006 - www.lespassions.fr